Tous les entraîneurs devraient-ils être des analystes ?
Pourquoi les entraineurs vont-ils devenir les 1ers analystes vidéos ?
A comparer des autres disciplines comme la préparation physique, la préparation mentale, la nutrition. L’analyse des performances ou l’analyse vidéo à quelque chose de particulier. Les autres disciplines peuvent être géré indépendamment, en autonomie des plans d’entrainement.
Alors que l’analyse vidéo est totalement interdépendante avec les entrainements.
Les autres disciplines se sont généralement des consultants externes qui présentent leurs plans, objectifs et constatations directement aux athlètes et non par l’intermédiaire des entraîneurs.
Alors que les analystes n’ont pas le même niveau d’interaction avec les joueurs. Le travail est plus d’un interprète, ils agissent comme les yeux et les oreilles pour les entraîneurs, transmettent l’information qui à leur tour traitent avec les athlètes directement. C’est quelque peu compréhensible, alors que les autres membres du personnel des sciences du sport doivent avoir une compréhension profonde des exigences physiques et émotionnelles du sport. Les minuties des éléments techniques et tactiques sont quelque chose dont ils n’ont pas besoin de se préoccuper.
Cela signifie souvent que les compétences sont plus faciles à transférer du sport au sport. Les principes de ce qu’ils pratiquent restent les mêmes, ils appliquent simplement leurs compétences sous un nouvel ensemble de demandes spécifiques au sport. D’autre part, l’analyste doit comprendre la philosophie de l’entraîneur, le plan de match et les exigences techniques et tactiques du sport. Cette compréhension spécifique au sport est beaucoup plus difficile à transférer.
Le rôle d’un analyste implique souvent plus d’interaction avec les entraîneurs que les athlètes. Dans une étude récente sur le rôle des analystes de performance dans le football professionnel, 72,9% des personnes interrogées ont déclaré ne pas avoir transmis les informations aux joueurs (Wright et al., 2013). Ce n’est pas quelque chose que j’ai trouvé avec les autres disciplines des sciences du sport.
Qu’est ce que cela implique pour l’analyse vidéo ? Pour qu’un analyste ait une relation de travail similaire (comme les autres disciplines des sciences du sport) avec les athlètes, il doit être un expert en entraînement dans ce sport, comprendre la philosophie de l’entraîneur pour ne pas envoyer de messages contradictoires et posséder toute l’expertise technique requise pour remplir le rôle d’analyste. Si vous êtes un entraîneur compétent, il est plus probable que vous appliquiez vos compétences en tant qu’entraîneur et non en tant qu’analyste.
Une collecte de donnée de plus en plus accessible aux entraineurs sans analyste.
Il est nécessaire de préciser que le rôle d’un analyste peut varier d’un emploi à l’autre et d’un sport à l’autre sport. Mais dans tout les cas le modèle d’analyse, reste le même, peu importe le sport en quatre sections très distinctes. Ces sections se réfèrent à la fois à l’analyse de données et à la vidéo.
- Collecter
- Gérer des donnés
- Analyser
- Visualiser
Traditionnellement, la phase de collecte est le travail fondamental de l’analyste, recueillir à la fois vidéo et les données. Une grande raison à cela est que dans les premières années de la performance l’analyse était un travail très technique. L’équipement était cher et demandais beaucoup de temps pour se former. Mais cela a changé. Il suffit de regarder le nombre d’applications mobiles, pas cher, des caméras et le coût toujours décroissant du logiciel d’analyse de performance. Le manque d’expertise technique est toujours un obstacle important pour les entraîneurs pour filmer et collecter les données.
La technologie devient de moins en moins chère, plus puissante et certainement plus facile à utiliser. De nouvelles solutions aujourd’hui comme Vue des tribunes permettent de faciliter énormément cette tâche. Avec ces avancements, il sera naturel de voir de plus en plus de clubs s’équiper pour filmer leurs matchs par eux- mêmes. C’est quelque chose qui n’est pas à redouter par les analystes mais plutôt une opportunité.
Tous les coachs devraient-ils être des analystes ?
Que le club où évoluent l’entraineur soit à un niveau professionnel, semi-professionnel ou amateur, dans tout les cas le coach doit s’impliquer dans l’analyse. La non-disponibilité du matériel ou de ressources humaines n’est plus une excuse pour ne pas collecter des données ou filmer.
L’entraineur doit être le moteur pour déterminer ce que l’on cherche à voir avant toute chose. A partir de cela, le travail pour l’analyste et l’entraineur ne peut être que facilité.
L’implication de l’entraîneur dès cette première étape cela ajouterait beaucoup au processus de coaching, en particulier à la qualité des données recueillies.
Si l’entraineur évolue a un niveau amateur n’a assurément pas le même temps ou le staff que un club professionnel, il peut néanmoins se consacrez sur 4 moments clés du matchs :
- Où la balle est-elle perdue sur le terrain ?
- Où est-elle récupérée ?
- Combien de tir ? (pour le foot)
- Où les centres ont lieu ? (pour le foot)
À ce moment là, l’analyste doit simplement agir en tant que facilitateur et appliquer ses compétences plus haut dans la chaîne en aidant les joueurs à stimuler leurs sens de l’autocritique.
A mon avis, dans les années à venir, une grande partie du travail de capture des données et vidéos va être réalisé par l’entraineur lui-même. Le travail traditionnel de l’analyste changera pour mettre ses compétences au service de l’exploitation des données et la visualisation et présentation nécessaires pour gagner un avantage compétitifs.
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